Pour cette deuxième promotion du « Booster », près de 50 candidatures ont été reçues, mais seulement cinq projets ont été sélectionnés pour bénéficier d’une année d’accompagnement au sein d’« Ony Booster ». On peut citer en premier le « Fianar Reggae Festival », un événement dédié à la promotion de la culture reggae dans la Région de Fianarantsoa. Ce festival, initié par l'association Sarondra, est conçue pour la promotion de la culture reggae dans la Région, ainsi qu’à la création d’un espace de rencontre et d’échange pour la communauté locale et les amateurs de reggae du monde entier. La prochaine édition aura lieu du 28 au 31 mars prochain.
Le projet « Spirits », porté par le collectif « Bskmg blog » et l'artiste Encoder Experiment (de son vrai nom Nicolas Antsa Arimalala) était aussi parmi les récompensés. Il s’agit d’une manifestation qui se tient avec une tournée-résidence tout au long de la RN7, avec des ateliers de partage et de création qui aboutiront vers la création d’un album, un live et un show transdisciplinaire. L’objectif est de valoriser le patrimoine malagasy à travers la musique électronique.
« Tangala », un projet d'adaptation de la BD Tangala à l'écran porté par l’auteur, scénariste, réalisateur et producteur malagasy Franco Clerc figure également dans la liste des lauréats.
Le projet de jeux vidéo « Colors : Zéro », porté par Ando Andrianarison, rejoindra également la liste des projets récompensés. Le joueur incarne Walter Koch, un détective privé tourmenté qui enquête sur d'étranges meurtres. Le jeu sera disponible sur Xbox et PC.
Enfin, le court-métrage d’animation « La Revanche de Trimobe », inspiré de la légende de Trimobe, est porté par Volana Razafimanantsoa et Annie Andriantsivelany. Trimobe raconte l’histoire d’une femme grincheuse et misanthrope qui se transforme en ogresse à chaque fois qu’elle s’énerve.
Ainsi, ces différents projets bénéficieront d’un accompagnement par un ou plusieurs mentors locaux ou internationaux, d’une formation, d’une bourse ainsi que des opportunités de mise en réseau à l’échelle locale et internationale. Ils ont également accès aux équipements professionnels de la « Ony House », un espace de travail d’une superficie de 400 m2, dédié aux acteurs des industries culturelles et créatives au cœur de la Capitale.
Si.R